Lorsqu’on écrit une carte de condoléances, on peut craindre de ne pas choisir correctement nos mots. Le but est d’apporter notre soutien dans une période très compliquée pour la famille et les proches, qui viennent de perdre un être cher. Il faut simplement, par cette attention, montrer qu’on est là pour les soutenir dans cette épreuve.
Ici, je vous donne quelques conseils pour rédiger une carte de condoléances simple, pour éviter les maladresses et réconforter du mieux possible ceux et celles qui vous liront.
Le choix de la carte
La première chose à faire est de correctement choisir la carte de condoléances. C’est un moment solennel, il ne faut pas chercher à se faire remarquer avec une carte tape à l’œil. Les couleurs seront donc sobres.
Renseignez-vous sur les croyances de la famille du défunt, il existe des cartes personnalisées pour les différentes religions. S’ils ne sont pas croyants, ou que vous ignorez leurs convictions religieuses, alors vous trouverez sans problème des cartes plus neutres, parfois avec quelques symboles rassurants, comme des fleurs, un soleil, des oiseaux, etc. Vous pouvez également sélectionner une enveloppe plus élégante que celles destinées aux courriers classiques.
Écrire soigneusement
Les personnes touchées par la perte d’un proche n’ont pas le temps, ni l’envie de décrypter une écriture de docteur… On prend donc le temps de s’appliquer pour que notre texte manuscrit soit parfaitement lisible et compréhensible. Essayez également de ne pas faire de fautes de français ou en tout cas le moins possible.
Écrivez à l’encre bleue ou à l’encre noire, toujours dans un esprit de sobriété et de discrétion. Évitez les dessins, les cœurs sur les « i » ou les écritures trop adolescentes. Vous pouvez réaliser une petite esquisse, mais uniquement s’il y a une histoire derrière. Si vous êtes artistes, que la famille vous connaît bien, alors ce sera forcément apprécié. Il faut simplement que ce soit compréhensible pour ceux qui reçoivent votre carte.
Être sincère et honnête
Écrire une carte de condoléances est compliqué pour tout le monde. Il n’est jamais simple de trouver les bons mots et de dire réellement ce qu’on a sur le cœur, en quelques phrases. Soyez simplement sincère, mais évitez les formulations trop familières, à moins de très bien connaitre la personne à qui la carte est destinée.
Il est toujours conseillé de faire dans la simplicité. Préférez des tournures de phrases très communes comme :
- « Très affecté par cette perte, je vous témoigne toute mon affection ».
- « Je me joins à votre peine, mes chaleureuses pensées vous accompagnent dans cette épreuve douloureuse ».
Bien sûr, vous pouvez également personnaliser vos propos en apportant une allusion à quelques moments passés :
- « Jean-Luc était un ami extraordinaire qui m’a rendu meilleur »
- « Christelle était une bien meilleure danseuse que moi, sa grâce va terriblement me manquer ».
Une petite touche d’humour bienveillante peut être appréciée, notamment pour évoquer certaines valeurs, qualités ou compétences du défunt.
Être uniquement dans le positif
Il est totalement inutile et malvenu de rappeler de mauvaises histoires. On évite par exemple les phrases du genre « Je n’étais pas toujours d’accord avec Philippe, mais c’était une belle personne ».
Apportez uniquement de la positivité si vous désirez être un peu plus personnel :
- « Je n’oublierai jamais le jour où Christophe a marqué ce but en finale, il m’a fait vivre mes plus beaux moments en compétition. C’était un partenaire magnifique et homme un or. »
En revanche, si vous ne connaissiez pas très bien la personne décédée, que vous souhaitez simplement soutenir la famille, alors ne cherchez pas à ressortir un souvenir sans intérêt. Offrez simplement votre soutien. Vous pouvez même proposer d’être une aide physique, pour différentes tâches ménagères ou administratives.
Carte de condoléances, ce qu’il ne faut pas faire !
Évitez toujours de parler de la « mort » et des causes du décès. Les proches ont vécu ces moments difficiles au plus près de la personne concernée, ils préféreront toujours se rappeler du défunt lorsqu’il était en pleine forme.
Ne cherchez pas à vous approprier les émotions ou les sentiments des proches. « Tout va bien se passer » ou « je connais ce genre de situation », ce type de phrase est à proscrire. Le deuil ne touche pas tout le monde de la même façon. Ne faites pas non plus de comparaisons avec la perte d’un de vos proches.
On évite aussi les phrases du type « vous irez mieux avec le temps » ou « on finit toujours s’en remettre ». C’est sûrement vrai, mais au moment du deuil, beaucoup de proches ne souhaitent pas entendre ce genre de choses.
Pour conclure
Restez sobre, ne cherchez pas à trop en faire et mettez en valeur le défunt si vous avez une courte histoire à raconter. La carte de condoléances doit être brève, il faut aller à l’essentiel.
Vous aurez le temps, quelques jours après les funérailles, de contacter la personne touchée par le deuil, pour discuter plus en profondeur et apporter encore plus de soutien. C’est souvent lorsque les choses se sont tassées, que les proches se sentent souvent seuls et peuvent avoir besoin de vous.